La coutellerie vintage de cuisine made in U.S.A. Difficile de mieux faire.

La coutellerie de cuisine américaine

Dotée d’excellents forgerons, d’acier carbone de très grande qualité, la coutellerie « alimentaire » américaine a atteint la perfection il y a plus de 70 ans.

Nous sommes partis à la recherche de couteaux de cuisine et de boucher forgés, souvent même au marteau. Nous avons trouvé des pièces exceptionnelles dont l’équivalence technique est atteinte aujourd’hui par de la coutellerie haut de gamme très coûteuse.

Si nous prenons par exemple la marque Forgecraft Hi Carbon, qui est en fait le nom de Washington, Forge, les couteaux sont exceptionnels. Surtout ceux qui ont été forgés au marteau dans les années 50.  Cette société à disparu en 1968. Le matériau utilisé est généralement de l’acier 1095 à haute teneur en carbone : entre 0 ,90% et 1.03%. Un acier très dur, au tranchant d’une efficacité inégalée. Une lame qui s’oxyde, et que l’on doit nettoyer et sécher après chaque utilisation, mais au confort de coupe incroyable. Quant aux bois utilisés pour les manches, seul le feu peut les détruire. Du noyer d’Amérique essentiellement. Lourd et chaud. Très agréable. Ce qui permet de donner à l’outil un équilibre parfait.  Sur les lames sont repris les marquages des scies pour éviter la chauffe des matériaux coupés, mais aussi pour que la nourriture n’adhère pas à la lame et que la coupe soit franche sans que l’aliment se recroqueville.

H.S.B & Co, quant à eux, concepteurs d’outils agricoles, de fusils, ont aussi fait des couteaux d’excellente facture, avec des manches en bois de palissandre, donc très résistant.

Le couteau que nous avons de cette société américaine  fondée à Chicago en 1882 par Hibbard, Spencer et Barlett est une pièce rare dans un état identique à sa sortie des ateliers de fabrication en 1940.  Sa lame est gravée à l’acide de deux marquages : celui de la marque OVB (Our Very Best) de H.S.B & Co et celui de l’entreprise de Lowden dans l’Iowa : Freund’s and Compagny Dept Store Inc. Ce couteau a été commandé à OVB pour être offert à un client.

Pour la petite histoire : Le Freund and Company Dept Store a été ouvert en 1878 à Lowden en Iowa. Cette compagnie avait été fondée à l’origine en 1860 par James Dugan, lequel s’est engagé dans l’armée de l’Union pendant la guerre civile et a vendu son affaire à trois immigrés allemands,  les frères Petersen : Julius, Emil et Herman. Ces derniers ont développé les activités de ce petit commerce dans tout l’est de l’Iowa. Et ils devinrent les organisateurs de l’immigration allemande dans cet état. En 1875, l’entreprise prend feu et en 1878, ils inaugurent un bâtiment de briques. En 1940  un neveu Petersen vend l’affaire à trois réfugiés du régime nazi: Leo Twachtmann, Ezra Kruckenberg et Carl Diechmann qu’ils rebaptisent Freund’s Departement Store.

D’autres couteaux et leur histoire arrivent…

Nous avons en galerie:

1-Hoffman Butcher Brand de 1965, forgé au marteau, manche en noyer américain, acier carbone et plate semelle.

1-Forgecraft Hi carbon de 1950, forgé, manche en noyer américain, acier carbone et plate semelle

1-Case XX de 1975 en noisetier américain, forgé, acier carbone, plate semelle. (neuf)

1-Ka-Bar de 1951 en palissandre, forgé, acier carbone, plate semelle. (neuf)

et une vingtaine d’autres merveilles dont nous vous parlerons bientôt.

Tableau de Charles Russell

 

Tableau de Charles Russell (détail du couteau)

Vase anthropomorphe Huari – 700 -1000 après JC – Pérou

La boutique en ligne

Voici un joli vase polychrome de la civilisation Huari ou Wari de la région actuelle du Pérou.

Ce flûtiste allongé mesure 16,5 cm de long  pour 10 cm de hauteur et 7 cm de largeur, pèse 300 grammes. Le vase présente de légers dépôts terreux et de belles traces d’oxyde de manganèse. La pièce n’a pas été restaurée, elle est presque intacte.

L’homme à la flûte date de la seconde période de la civilisation huari: l’apogée, qui s’étend du septième au dixième siècle après Jésus Christ. Cette période est marquée par l’apparition de grandes cités ceintes de murailles aux confins de l’empire. Cette civilisation a pris naissance au VIe siècle de notre ère dans les Andes, au sud du Pérou actuel.

 

Un superbe tapis Navajo aux motifs éblouissants

Nous vous présentons un magnifique tapis Navajo vintage de 84 cm de large sur  172 cm de long.

Les motifs dits « Eye Dazzlers » ont été pour la première fois tissés entre 1880 et 1900 sur des tapis, mais apparemment jamais sur des couvertures. Inspirés par les motifs de diamants dentelés des tissus mexicains, les tisserands Navajo s’en sont donnés à coeur joie. Dans les trading posts ces tapis ont fait fureur.  Ce tapis provient de l’importante collection d’art de Edward P Gerber, décédé à Reno dans le Nevada, il y a un peu plus d’un an.

Ce tapis, lourd, aux profondes couleurs, présente une interprétation artistique évidente du style « Eye Dazzler ». Une pièce unique.

 

 

Objets anciens Inuit , en os et en ivoire

Les Inuits sont les habitants autochtones de l’Arctique nord-américain. Leur aire de répartition s’étend du détroit de Béring à l’est du Groenland, mais également au nord de l’Alaska et du Groenland. Il y a environ 150 000 Inuits vivant au Canada et aux États-Unis. Ils sont liés par un patrimoine culturel et un langage commun. Jusqu’aux premiers contacts avec les Occidentaux, les populations Inuit ont essentiellement vécu de la chasse et de la pêche. Elles ont profité au mieux du peu de ressources naturelles disponibles pour s’acclimater à un biotope extrêmement hostile. Même si leur mode de vie actuel est plus varié que par le passé, leurs activités traditionnelles à des fins de subsistance sont encore au cœur de leur existence. Dans l’art traditionnel Inuit, deux grandes catégories d’objets sont discernables : ceux associés à la vie quotidienne et ceux réalisés dans le cadre de pratiques rituelles ou cultuelles, essentiellement liées au chamanisme. Parmi les objets les plus caractéristiques de cette première production, on trouve un grand nombre de harpons, de lances, et d’objets divers consacrés à la chasse et à la pêche. C’est ce type d’objets que nous vous proposons. Cette série consiste en un lot de quatre pièces en os et deux petites têtes d’ours blanc en ivoire probablement du début du XXe siècle au plus tard.  Les premiers comprennent une aiguille et un ustensile à la fonction méconnue, mais qui était peut-être utilisé pour la confection des paniers, des couvertures traditionnelles ou simplement pour percer les peaux (poinçon). Tous deux sont gravés de motifs circulaires, et d’autres, plus géométriques et abstraits. Le troisième objet de cette série est une très belle épingle à cheveux décorée d’une suite de visages hexagonaux surmontant un buste, et évoquant les figures d’un totem. Elle mesure une quinzaine de centimètres de longueur. Le dernier de cet ensemble est le plus énigmatique: manche ou étui à aiguilles. Il s’agit d’un os sculpté et perforé, ancien, du 19ème siècle, de 8 cm de long, et couvert de part et d’autre d’un réseau teinté de gravures fines. Il s’agit peut-être d’une boîte à aiguille ou d’un manche. Sur deux des côtés, on trouve des représentations d’oiseaux (des oies sauvages ?) couplées à des sortes de motifs en forme de filets ou de pièges. Cette composition fait invariablement penser à une scène de chasse. Sur le troisième côté, ont été gravés un séchoir à poisson et une maison traditionnelle.

 Nous vous invitons à découvrir ce documentaire fondamental

à voir aussi: Les couteaux Ulu des Eskimos

Vannerie de la fameuse nation Pima

Rare bol évasé de vannerie Pima – 1930-1940 – 35 cm de diamètre. A voir en galerie.

Exceptionnel bol Pima de 24 cm de diamètre à voir en galerie. 1940.

Les Pimas

Au sud de l’Arizona, non loin de la frontière mexicaine, et bordant les rives de la Salt River et de la Gila River, se situe le territoire ancestral des Pimas. Descendants des Hohokams, qui irriguaient déjà leurs champs il y a plus de deux mille ans, le peuple Pima vivait essentiellement de l’agriculture. A l’arrivée des espagnols, vers 1694, ils habitaient sept villages répartis autour de ces deux rivières dont les eaux leur permettaient de faire pousser du maïs, des haricots, des courges, du tabac et du coton.  Les hommes chassaient le daim et le lièvre et les femmes cueillaient des fruits sauvages et fabriquaient des poteries et des paniers aux motifs variés. Au XVIII^ème siècle, les Pimas se lancèrent dans la culture du blé avec succès et grâce à leur système d’irrigation efficace ils purent en commercialiser les excédents. Après avoir connut un âge d’or pendant le dernier quart du XIX^ème siècle, les colons firent ensuite dévier le cours de la Gila River, en amont du territoire Pima, dont l’économie s’effondra. Toutefois, depuis la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle plusieurs Pimas se sont illustrés, comme le célèbre Ira Hamilton Hayes, l’un des six hommes immortalisés sur la photographie de l’élévation du drapeau sur Iwo Jima, leur activité économique a connu un certain regain d’intérêt. Devenue une entité autonome, la communauté Pima a développé plusieurs entreprises rentables dans les domaines de l’agriculture et des télécommunications, a construit plusieurs casinos, et commencé le processus de revitalisation de son agriculture par la construction d’un système de distribution d’eau dans la réserve. Actuellement, la majorité de la population réside dans la communauté indienne de Gila River qui s’étend sur plus de 2200 km ² au centre de l’Arizona.

Voici deux chansons de Johnny Cash dont celle dédiée à Ira Hamilton Hayes et la seconde aux Iroquois.

Un pendentif-broche Zuni des années 40-50

Un pendentif-broche Zuni: exceptionnel !

Une pièce unique à découvrir en galerie.

6 cm d’envergure.

Le Knife Wing Dancer

Le Knife Wing Dancer, (le danseur aile de couteau) représente chez les Zunis la Kachina Aigle. Les Kachinas Zunis et Hopis sont des divinités du monde visible et invisible, liées aux forces de la nature. Ce ne sont pas vraiment des dieux, mais plutôt des entités intermédiaires, des messagers bienveillants. Leur panthéon en comprend plus de quatre cents chez les seconds. Les Zunis croient que les Kachinas vivent dans un lac mythique et sacré situé à la jonction de la Zunis River et de la Little Colorado River. Plusieurs fois par an, à l’occasion de cérémonies cultuelles et de danses rituelles liées à la fertilité, la pluie, la santé et l’abondance, ces entités s’incarnent dans des danseurs masqués et costumés censés être investis de pouvoirs spirituels.

Mais cette pièce exceptionnelle peut aussi représenter l’Oiseau Tonnerre Zuni.