Les Morilles de Feu du Lac Saint Jean

Disponible à la boutique parisienne ou sur le site  Native Delicatessen

Un met exceptionnel et sauvage au goût authentique.

Les Morilles de Feu  poussent au cœur de la Taïga (forêt boréale). Cette forêt, plutôt sèche, est régulièrement régénérée par des incendies estivaux provoqués par la foudre.

Au printemps suivant, les Morilles de Feu profitent de l’élimination de la concurrence et de l’acidification de l’humus provoquée par l’incendie pour sortir du sol. Les Morilles peuvent fructifier en très grande densité. Viennent d’abord les morilles coniques dite Morchella conica
De gabarit moyen, elles possèdent un parfum intense et typé. Les Morilles de Feu fructifient suite à quatre mois de croissance du mycélium dans un sol dégelé, principalement en association avec les pins, en terrain sableux. Si l’incendie a lieu tôt au printemps, les Morilles fructifient en automne, comme dans le cas du grand feu de 1986 à l’est de Vancouver où la fructification est survenue en septembre de la même année. Si le feu se produit plus tard en été, la fructification se fera l’année suivante. La première année, la fructification est très abondante là où les Morilles de Feu sont présentes, mais elle est presque nulle l’année suivante lors de la deuxième fructification.

La Morille Grise de Feu  possède un pied dont la chair est à double paroi  et cette double paroi s’étend souvent jusque dans la base du chapeau. Une autre Morille de Feu ne possède pas cette caractéristique et on la distingue en la qualifiant de Morille Conique de Feu. Les deux sont souvent présentes au même endroit, en même temps.

Les morilles de Feu coniques proposée sont ramassées à la main. Contrairement aux Morilles retrouvées chez les grossistes européens. Elle sont sélectionnées une à une. Que les plus belles sont cueillies. Les Morilles trop vielles, abimées, véreuses, déjà sèches ou pourries, sont éliminées. Celles qui se retrouvent précisément noyées dans la masse de morilles importées par les grossistes. Ces dernières sont souvent fumées (elles pèsent ainsi plus lourd), abimées par le transport, trop petites, mal nettoyées et séchées trop rapidement. 

Jean-Philippe Sirois  est un cueilleur-chasseur sur les Terres de la Reine. Il a créé une petite entreprise du nom de Boréal.